Chaleur et Torride [Pv.Shou Ataki]

[size=12]Le soleil ardent du désert brûlait ma peau asséchée alors que la chaleur intense de l’endroit me donnait le tournis. Je me traînai tant bien que mal à travers les dunes, le sable dense menaçant à chaque instant de me faire mordre la poussière. Il m’était presque impossible, tant mes yeux étaient éblouis, de distinguer la silhouette lointaine d’un village. Un mirage, me sembla-t-il. Je me dirigeais tout de même péniblement vers la vacillante image, le regard perdu vers des horizons que moi-seule semblait voir. Je n’avais pas bu depuis mon entrée dans le Pays du Sable, ma gourde était aussi sèche que mes lèvres gercées, et la déshydratation menaçait de me tuer à chacun de mes laborieux pas.

Il me sembla que je marchai durant une éternité ou deux avant que je puisse clairement distinguer les majestueux avant-gardes du Village Caché du Sable. Plus que quelques mètres, quelques pas… Non, c’était trop… Je n’en pouvais plus. La chaleur torride qui m’étouffait, qui m’empêchait de continuer, le manque d’eau qui desséchait ma peau, mes yeux se fermaient d’eux-mêmes…

Je m’écroulai dans le sable doux dans un bruit sourd, puis… plus rien

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[HRP : C'est court un peu, mais bon...]

Messages : 81 Date d'inscription : 02/06/2010 Age : 32

Un vent doux me caresse le visage tel la main délicate d'une femme. Les doux chant des oiseaux qui apaisent mon esprit si troublé par tous les problèmes qui m'entourent s'emparent d'eux pour les chasser. Le vide, voici à quoi je pense. Voici à quoi je pense lorsque je fais mon taï chi à tous les matins alors qu'une bande d'enfants tentent de m'imiter et que d'autres sont fascinés par l'équilibre que je maintient sur l'arche des porte du village. Suna, une vaste plaine de sable où habitent plusieurs âmes qui sont désormais entre mes mains. Je me dressa alors sur mes 2 mains et poussa afin d'atterrir au près des enfants. J'allais jouer un peu avec eux au ballon pour rire un peu. J'aime bien les enfants, ces petites créatures débordantes de rêves et d'espoir. Le ballon finit par rebondir hors des portes du village et je partis le chercher. En ramassant le ballon, je remarque une ombre sombre cuisant au soleil au loin. Je donne donc le ballon à un Chunin pas trop loin et je part à la course vers cette ombre au loin.

Une si jolie femme accablée par le dangereux désert de ce pays. Je prends son pouls... Très faible. Je me dépêche donc à la rapporter au village, dans sa maison. C'était une bien drôle d'image que le Kazekage arrive chez lui avec une la plus belle femme qu'il n'avait jamais vu de sa vie inconsciente. Je ne passe pas tout mon temps dans mon bureau, je n'aime pas ça. Je la dépose donc sur mon lit et lui dépose des compresses sur le front que j'ai préparé plus tôt. Je m'installe donc dans le coin de la salle et sors un petit livre que j'ai en ma possession: Le livre des Nuke-nins recherchés. C'est bien ce que je pensais... *Merde...* J'observe un peu plus les détails sur sa fiche... Aka Kazumi, Kuke-nin de rang S. Née de parents Nuka-nins originaires de Kiri. *Tiens... Tiens... Tiens...* Je n'ai pas trop l'intention de me casser la tête. Je mange donc une barre de chocolat. *Je me demande si je pourrais lui faire voir un droit chemin... Mmm.. Je ne crois pas, mais tout le monde a le droit à une seconde chance, non? De plus, elle est très jolie... Même très jolie* Je range donc le livre à un endroit secret sûr et je retourne dans le coin en mangeant ma barre. La seule chose que j'ai à faire, c'est de contempler sa beauté jusqu'à son réveil.

Lorsque je me réveillai, la chaleur accablante avait cédé sa place à une douce fraîcheur qui me fit soupirer d'aise... intérieurement. Je n'avais même plus la force de soupirer. C'est à peine pour dire que je respirais. Mes sens engourdis reprirent lentement leur fonctions, mais je me sentais tout de même très étourdie, comme si le monde autour de moi tournait sans cesse. Je commençai à reprendre le contrôle de mes muscles ankylosés quand une douleur insupportable se déchaîna dans ma tête, et je ne pus retenir un grognement de douleur. C'était comme si ma peau avait passée quelques heures sous... Oui, c'était ça... Un gros coup de chaleur. Je m'en souvenais, c'était flou, il n'y avait que du sable, du sable à perte de vue, et puis... Je me réveillais ici, dans un endroit qui m'était inconnu, mais où je me sentais étrangement en sécurité. Quand j'ouvris les yeux dans un pénible effort, je fus éblouie par la lumière ambiante, malgré qu'elle fût aussi fade que celle d'une chandelle. Je tentai de me relever, m'appuyant sur mes coudes chancelants, mais je ne réussis qu'à me faire tourner la tête d'avantage. Je replaçai la compresse sur mon front brûlant et murmurai, la gorge sèche :

-Où...où suis-....je?

Je devais immédiatement savoir où j'étais ; si jamais des chasseurs de primes apprenaient que j'étais aussi vulnérable, je serais bien vite ratrappée... Ma tête était en jeu!

Messages : 81 Date d'inscription : 02/06/2010 Age : 32

-Tu es en sécurité

Je me levai et m'approchai d'elle pour qu'elle puisse m'apercevoir. Elle semble encore un peu faible, alors je change la compresse pour une nouvelle qui est fraîche. *Si belle... Et pourtant...* Je sors une nouvelle barre et casse les 4 premiers morceaux.

-Tu en veux? À moins que tu ne veuilles de l'eau...

J'approche donc un verre d'eau frais, mais pas trop pour éviter qu'elle ait une douleur atroce à la tête.

-Parle-moi un peu de toi, malgré que j'en sais déjà beaucoup... Mais ne t'en fais pas, je n'ai pas l'intention de te faire du mal...

- Tu es en sécurité...

Moi, Nuke-nin de Rang S, en sécurité?! Il s'était pris une insolation lui aussi ou quoi?! M'enfin, je n'allais certainement pas refuser un bon verre d'eau fraîche, après tout ce temps passé à cuire dans mon armure sous ce soleil qui me rendait malade. Je n'avais j'aimé aimé le soleil, moi qui est née dans la contrée la plus glaciale du monde Shinobi, malgré qu'il fût réconfortant dans la froideur de l'hiver. Mais ici, ses rayons perçaient tout et brûlaient ma peau frêle comme la soie.
Le jeune homme qui m'avait receuilli semblait n'avoir aucune mauvaise intention, il était calme et sa voix m'apaisait, mais lorsqu'il me demanda de parler de moi...

- Je, non, enfin... Je ne peux pas... Je ne peux, je n'ai... je ne peux pas...

Mon esprit tenta d'élaborer en vitesse une stratégie pour me sortir de là, sans succès, les séquelles de mon coup de chaleur se fesaient tant sentir que je crus m'évanouir. Je m'étirai malgré tout pour atteindre le verre d'eau, quand mon bras fut secoué par d'incontrôlables tremblements, et le contenu du verre se répandit au sol dans un n uage de vapeur, tant la chaleur étant étouffante.

- Je... désolée...

Je me relevai tant bien que mal, mais ne réussi qu'à aggraver ma propre situation en passant près tomber du lit. Pour ma propre sécurité, je décidai de rester étendue sur mon oreiller. En fin de compte, j'avais moins de chances de mourir couchée là qu'en essayant de me lever...

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-N'en fait pas trop, tu n'est pas trop en état... De toute manière, tu n'as pas à en faire tout un plat. Je sais déjà qui tu es... Mais je sais déjà qu'il y a du bon en toi et sûrement que toi aussi...

Je pris un second verre que j'avais fait au cas où que la situation arriverais. Je m'approchai un peu plus et l'aidai à boire le verre d'eau. Je déposa le verre à côté de moi et je retourna vers Aka.

-Bon... Aka, tu devrais parler un peu, sinon je vais commencer à m'inquiéter... Tu n'as pas à essayer de t'enfuir... Je ne te mangerais pas, je préfère le chocolat à la chair humaine.

Je pris une feuille de papier et fit de l'origami. Je dépose l'oiseau de papier sur son ventre chaud et je prends l'un de mes éventails pour déposer un vent doux sur son si joli visage.

-Je ne te veux aucun mal, détends-toi un peu! Profites un peu du confort et parle-moi de toi.

J'espérais en savoir plus sur elle, quelque chose de positif. Je suis sûr et certain qu'elle n'est pas si méchante que ça. Tout le monde à un bon fond...Tous! Sans exception! Du moins, c'est ce que je m'entête à croire...

Le vent qu'il fit courir sur ma peau humide me fit le plus grand bien, mais je me sentais toujours aussi... insécure, comme n'importe qui d'autre le serait avec un étranger qui prétend vous connaître, qui vous appelle par votre nom, et qui fait tout pour qu'on lui parle de soi. Pourquoi voulait-il tant que je lui parle de moi?! Comment savait-il mon nom?! Cependant, à l'entendre parler, ''Je sais qu'il y a du bon en toi'', il semblait assez naïf... Je profitai donc de mon rôle de pauvre jeune fille blessée et prétendis à une intense douleur au crâne :

- Je suis désolée... Je dois... Je voudrais dormir... un peu...

J'exagérais légèrement le tremblement de mes membres et fermai les yeux de manière à dire, ''moi-je-dors-et-tu-me-laisses-dormir''.
J'étais hébergée, abreuvée, nourrie et ventilée, alors pourquoi pas en profiter?

[HRP : Faudrait continuer dans le village, parceque là on est toujours aux portes...Je sais, c'Est court -.-'' ]

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